8 mars : Journée internationale des droits des femmes

Le 8 mars, Journée internationale des droits des femmes, est un moment fort pour nous, à la Fédération des femmes du Québec. C’est l’occasion de célébrer nos victoires en tant que féministes et femmes. C’est également un moment pour faire le bilan, réfléchir ensemble, échanger, nous encourager mutuellement, nous mobiliser et interpeller les personnes élues. 

Le 8 mars, c’est une journée politique. C’est bien plus qu’un symbole, plus que des rabais pour les cadeaux pour madame et surtout pas un moment pour nous envoyer des fleurs. Dans le contexte actuel où les idées conservatrices gagnent du terrain et remettent en question nos acquis, le 8 mars est un moment fort où nous nous rassemblons, renforçons notre solidarité et affirmons haut et fort nos revendications. 

Chaque année, en collaboration avec le Collectif 8 mars, un collectif d’organismes qui représente plus de 800 000 femmes, nous choisissons un thème que nous mettons en avant dans tout le Québec. Ensemble, nous souhaitons rappeler que la lutte pour l’égalité des genres et la défense des droits des femmes ne sont pas terminées. Nous continuons de nous battre contre toutes les formes de discrimination, d’inégalité et d’injustice. En nous unissant, nous sommes plus fortes. En faisant entendre notre voix collective, nous pouvons provoquer des changements significatifs. 

Rejoignez-nous le 8 mars pour célébrer nos victoires, mais aussi pour nous engager résolument dans la poursuite de notre combat pour un monde plus juste et égalitaire pour toutes les femmes.

8 mars 2024 : Ça gronde

Ça gronde en dedans, ça gronde en dehors, ça gronde partout. Partout, les inégalités. Partout, les violences. Partout, les crises. Crise climatique, crise du logement, crise de nos services publics, crise de confiance en nos systèmes. Nos systèmes défaillants, dépassés, à bout de souffle. Nous aussi, on est à boutte. En colère. Et on a peur, parfois. C’est vrai, notre feu pourrait s’éteindre, anéanti par nos peines et nos pleurs. Mais non. Il s’attise, il grandit. Il se nourrit des luttes des unes, s’alimente de l’indignation des autres. Ça gronde, ça bouillonne et ça fulmine. Ça explosera. Ça explose déjà de ce feu qui peut soigner, qui peut solidariser. De ce feu qui peut tout changer.